Depuis longtemps, je cherche une alternative au fabuleux Nikon 24-70 f/2.8 s (suivre le lien pour voir mon test). Pourquoi ?

La première raison réside dans son encombrement. Au début, je ne m’en étais pas vraiment rendu compte, mais j’avoue que les objectifs que j’utilise le moins sont souvent les plus encombrants. C’est notamment le cas de mon 70-200 f/2.8 qui, en dehors de reportages spécialisés, reste le plus souvent au fond de mon sac, ou encore de mon Tamron 15-30 f/2.8 qui, malgré toutes ses qualités, est à la fois volumineux et lourd, et que je réserve uniquement pour des prises de vue immobilières. C’est pourquoi j’utilise beaucoup les optiques fixes (il y a aussi d’autres raisons 😉 )
La seconde raison est son prix !
En conséquence, j’ai testé des alternatives en monture Z :
- le Nikon 24-70 f/4 s : celui-là, je l’ai possédé pendant des années. Il m’a suivi durant les week-ends ou les voyages. Si mon avis sur cette optique vous intéresse, j’en ai fait un test. C’est un objectif très intéressant, et performant et léger. La qualité optique de cet objectif est parfaite, ou presque. Son seul défaut ? L’ouverture à f/4, pas de f/2.8. Je m’en suis accommodé, mais j’avoue que la grande ouverture constante me manquait.
- Le Nikon 24-120 f/4 s : Là encore, c’est une superbe alternative. Le véritable couteau suisse de chez Nikon. Mon test vous indiquera toutes les qualités de cette superbe optique. Mais comme pour le 24-70 f/4 son seul petit défaut (pour moi) est le manque de grande ouverture.
- Le Nikon 28-75 f/2.8 : Lorsque Nikon a annoncé cet objectif, j’ai failli plonger directement. Lorsque je l’ai essayé, je lui ai trouvé beaucoup de qualités, mais un petit défaut : l’autofocus perfectible. Par ailleurs, je savais que cet objectif était une version rebadgée de Tamron, et que ce constructeur proposait déjà une version 2 pour monture Sony. J’ai donc attendu patiemment.
Lorsque le Tamron 28-75 mm f/2,8 Di III VXD G2 (ouf !) est enfin sorti pour monture Z, je l’ai acheté immédiatement.

Qualité de fabrication et rapport qualité-prix : un choix stratégique 💰
La qualité de fabrication du Tamron 28-75 mm f/2,8 G2 est correcte, mais sans extravagance. Il ne rivalise pas avec les objectifs haut de gamme Nikon en termes de sensation premium, mais il reste suffisamment robuste pour une utilisation régulière. L’ensemble est robuste, mais comparé au haut de gamme Nikon, il fait un peu plastique.
Son principal argument de vente est son rapport qualité-prix. À un tarif bien inférieur aux alternatives Nikon, il offre de grandes performances tout en étant plus accessible.
→ Un choix stratégique pour les photographes qui veulent maximiser leur budget sans sacrifier la qualité.
Mon petit reproche ergonomique est la relative dureté de la bague de zoom. Ce n’est pas un aspect rédhibitoire pour moi, mais si c’est important pour vous, sachez-le. De mon côté, cela n’a jamais entaché mon plaisir d’utiliser ce zoom.
Caractéristiques Techniques 🔧
- Plage focale : 28-75 mm
- Ouverture maximale : f/2,8 constante sur toute la plage
- Structure optique : 17 éléments en 15 groupes, incluant des lentilles LD (faible dispersion) et asphériques pour minimiser les aberrations
- Distance minimale de mise au point : 18 cm (en position grand-angle 28 mm)
- Motorisation : VXD (Voice-coil eXtreme-torque Drive) offrant une mise au point rapide et silencieuse
- Stabilisation : Non intégrée, mais compatible avec la stabilisation des boîtiers Nikon Z
- Poids : 550 g (le nikon 24-70 f/2.8 s pèse 805 g)
- Longueur : 119,8 mm
- Diamètre du filtre : 67 mm
- Construction résistante à l’humidité : Oui, avec des joints d’étanchéité stratégiques
- L’objectif dispose d’un port USB-C pour les mises à jour firmware et la personnalisation des bagues.
- Un bouton personnalisable est présent sur le fut de l’objectif (j’avoue ne pas l’utiliser).
Polyvalence de la Focale : 28-75 mm, une plage passe-partout 🔄
Avec une plage focale allant de 28 à 75 mm, cet objectif couvre une large variété de situations photographiques :
- À 28 mm, il est idéal pour les paysages, l’architecture ou les scènes urbaines.
- Entre 50 et 75 mm, il devient un excellent choix pour les portraits avec un bokeh crémeux à f/2,8.
Cependant, il est important de noter que 28 mm ne constitue pas un très grand-angle. Pour ceux qui souhaitent explorer des perspectives plus larges, les objectifs 24-70 mm (f/2,8 ou f/4) seront plus adaptés.
→ Néanmoins, la focale de 28 mm reste suffisante pour la majorité des besoins en reportage ou en photographie de rue.
Pour ma part, 28 mm me suffit :), si je veux un plus grand angle et que je n’ai que le 2-75, je prends plusieurs photos pour les assembler après. Pour ceux qui veulent un plus grand angle, c’est un dealbreaker, il vous faudra un 24-70 mm.
Légèreté et faible encombrement : un atout majeur 👣
Un des aspects les plus séduisants de cet objectif (pour moi) est sa compacité et sa légèreté. Avec seulement 550 g sur la balance et une longueur de 119,8 mm, il se glisse facilement dans n’importe quel sac photo. Je l’emporte presque partout : en week-end, en voyage. Il remplace souvent les focales fixes que j’affectionne tant.
Pour les photographes de voyage ou de rue, ce gain de poids est essentiel, offrant une grande liberté de mouvement sans compromettre la qualité de l’image. Contrairement à certains objectifs 24-70 mm plus imposants, ce Tamron se fait vite oublier.
→ Idéal pour les longues sessions de prise de vue en extérieur, où la légèreté rime avec confort.
Performances optiques : la qualité d’image au rendez-vous 🖼️
Je ne fais pas de mesures précises, d’ailleurs je trouve que les testeurs se détachent parfois trop de ce qu’ils ressentent pour ne regarder que les mesures. Pour la qualité d’image, j’ai souvent fait des tests de comparaisons avec d’autres objectifs. Cependant, je les trouve un peu ridicules, car même ces derniers sont subjectifs. Vous devez me croire, d’un point de vue optique, le Tamron 28-75 G2 est meilleur que tous les Zooms Nikon, sauf le 24-70 f/2.8s (le 24-70 f/4 s’en sort bien, sauf que sa plus grande ouverture est f/4 ; le 24-120 est moins bon, il n’ouvre qu’à f/4, mais son avantage est d’aller jusqu’à 120 mm).
Évidemment, il n’est pas parfait, je vais tenter de résumer :
- En termes de rendu, le Tamron excelle dans la netteté centrale, même à pleine ouverture (f/2,8). Les bords sont un peu en retrait, mais à f/4 puis f/5.6 tout est sharp.
- La qualité optique est un peu moins homogène aux longues focales (60 mm à 75 mm), mais croyez-moi, c’est quand même très bon.
- Il souffre de vignettage aux plus grandes ouvertures. On peut corriger cela, mais ce phénomène existe. À partir de f/5.6 le problème est beaucoup moins visible.
- Aberrations chromatiques : Bien contrôlées grâce aux lentilles LD.
- Distorsion : Légère à 28 mm, mais facilement corrigeable en post-traitement.
- Bokeh : Agréable et crémeux à f/2,8, ce qui en fait un excellent choix pour les portraits.
→ Globalement, cet objectif offre des performances optiques très satisfaisantes et bien équilibrées, même pour des usages exigeants.

En gros plan
Le 28-75 mm n’est pas un objectif macro, pourtant il est possible d’accéder aux gros plans dans une certaine mesure. Son rapport de grandissement est de 1:2,7 .
C’est très honorable et peut permettre saisir de belles opportunités en la matière. Cela accentue aussi la polyvalence de l’objectif.
La preuve en image.
Autofocus et maniabilité 🛏️
Le système VXD (Voice-coil eXtreme-torque Drive) permet une mise au point rapide, précise et silencieuse. Cet autofocus est performant et ne m’a pour l’instant jamais fait défaut. Cependant, il ne dispose pas de stabilisation optique, mais il peut compter sur celle des boîtiers Nikon Z.
→ Un autofocus efficace pour la photo de rue, le reportage et les prises de vue en faible luminosité.
Conclusion : un zoom polyvalent de choix 🎨
Le Tamron 28-75 mm f/2,8 G2 est un objectif qui coche de nombreuses cases :
- Polyvalence
- Légèreté
- Excellentes performances optiques
- Prix attractif
Vous l’aurez compris, je suis conquis par cette optique qui répond à beaucoup de mes attentes.
Si vous avez des questions, ou un avis un peu différent du mien, nous pouvons en discuter dans l’espace commentaire.
Pour soutenir le blog et mon travail, n’hésitez pas à cliquer sur les liens présentant le matériel et les livres. Cela ne vous coûte rien de plus et me permet de percevoir une petite commission, essentielle pour continuer à vous offrir du contenu de qualité.